Pour commencer, vous pouvez simplement vous asseoir et vous permettre de vous asseoir confortablement. Rechercher le plus confortable des conforts. Et vous pouvez alors bouger, croiser, décroiser. Rechercher un confort et simplement écouter ce que je dis. Non pas que ma voix soit importante, ni même les mots que je prononce. N On, le plus important c’est de rechercher ce confort confortable pour vous. Vous seul. Votre confort. Et vous pouvez même, ne pas écouter ce que je dis, si ce que je dis n’est pas interessant. Car le plus important aujourd’hui est le confort que vous allez trouver ici. Car, là où vous allez, l’important est je m’adresse aussi bien à votre esprit conscient qu’à votre esprit inconscient. Et votre esprit inconscient sera lui toujours bien assez proche pour m’entendre et entendre exactement ce dont il a besoin d’entendre. Ni plus. Ni moins. Et votre inconscient saura prendre mes mots à moi, des mots à lui qu’i; pour transformer en des mots à vous. Et c’est là.
Et pour commencer, peut-être pouvez-vous trouver, et cela même si vous avez déjà fermer les yeux, vous pouvez le faire en imagination, c’est aussi bien et confortable, un endroit, un objet sur lequel votre attention aimeraient se poser agréablement, et confortablement. Où votre regard aimerait confortablement se laisser aller. Très bien, voilà.
Et maintenant vous ne prêtez attention qu’à cette direction-là, je ne veux que vous perceviez que vous laissiez votre regard aller dans cette direction et comme ça vos yeux restent immobiles consciemment dans vos paupières. Même si vos yeux inconscients peuvent eux avoir besoin de bouger. Et c’est très bien. Voilà. Si vos yeux restent immobiles, votre tête reste immobile. Et si votre tête reste immobile, vos oreilles restent immobiles et alors vous pouvez bien m’entendre. Et à tout moment de votre expérience, si vos yeux se fatiguent, vous pouvez bien laisser vos paupières se fermer, si cela vous permet d’être plus confortable. Maintenant, ou dans un moment.
Partant de là, vous pouvez commencer à prêter attention à toutes les sensations qui vous viennent de cette position dans ce fauteuil. Comment vos pieds sont posés sur le sol, l’angle que forment vos genoux, la manière dont votre bassin s’est posé sur le siège, comment vous ressentez le contact de votre dos contre le dossier, comment vos bras sont posés sur les accoudoirs, et vos maison sur les cuisses. Et vous prenez toutes ces sensations comme elles viennent, en remarquant comment une sensation peut se transformer en un autre sensation. Comment une sensation peut disparaitre et une autre sensation apparaitre. Et dans cette multitude de sensations mouvantes changeantes, imaginer votre position dans ce fauteuil, imaginer comme si vous vous sentiez très petit dans un grand fauteuil ou très grand dans un tout petit fauteuil.
Et tout en restant avec ces sensations là, prêtez maintenant attention à votre respiration, comment l’air entre dans vos poumon en passant par vos narines, et comment l’air sort de vos poumons en passant par vos narines, dans ce va et vient régulier qui fonctionne comme une sorte de berceuse. Et vous vous laissez bercer, bercer.
En remarquant comment, au fur et à mesure, votre état change, cette respiration change également, sans même que vous vous en aperceviez. De plus en plus profonde et confortable. Calme et profonde et confortable. Et remarquer cette torpeur, qui s’est installée de ci de là. Remarquer une sorte de lourdeur, peut-être des paupières? Ou de cette main? Ou de cette sensation? Et je me demande quand est-ce que vous avez déjà ressenti cette sensation si agréable de lourdeur? Une lourde torpeur qui s’empare de vos paupières? Et vous pouvez juste là, et je le fais, demander à votre inconscient de vous ramener à toutes ces fois où il a ressenti pour vous cette confortable sensation de lourde torpeur et où vous avez suivi cette sensation jusqu’à son terme? Et vous pouvez continuer à laisser votre inconscient aller rechercher toutes ces situations et vous laisser en apprendre quelquechose. Voilà. Très bien. Comme ça.
Tout le monde sait, je pense, que habituellement on rêve en dormant. Même lorsque l’on ne pense pas que l’on rêve d’ailleurs. On rêve. Sans savoir que l’on rêve puisque l’on rêve. Certaines personnes peuvent même rêver qu’elles rêvent. Et on peut même rêver que l’on dort en faisant toute sorte de rêves. Et dans ces rêves, vous laissez gagner peu à peu pour cette douce sensation lourde de confort de bien-être, de détente.
PAUSE
Et dès que ce sera le bon moment pour vous, vous pourrez alors choisir de quitter cet état, revenir progressivement dans l’ici et maintenant. Ici dans cette pièce, maintenant dans ce fauteuil, dont vous pouvez peu à peu reprendre tous les contacts habituels et normaux, et dans un instants vous apprêtez à vous réveiller. Et vous saurez quand c’est le bon moment pour vous de vous éveiller, quand vous aurez cette grande inspiration profonde, entièrement automatique venant de l’intérieur, et vous pourrez commencer alors par vous réveiller en ouvrant les yeux, vous étirant, comme on le fait habituellement après une bonne sieste, bien méritée, bien reposante. Et revenir ici bien reposé. Plein de tonus et de vitalité. Maintenant….
Vous êtes bien réveillé? Très bien!
Alors vous pouvez maintenant repartir en hypnose, profondément, très profondément, aussi profond que votre inconscient le souhaite. Pas plus, pas moins. Vous pouvez laisser faire à votre inconscient tout ce qu’il désire. Et ne pas vous en préoccuper.
Et dans cette profonde absorption en vous, revenir un instant à cette lourdeur confortable de tout à l’heure. Laissez faire votre inconscient afin qu’il vous ramène juste à cet endroit où il avait été si confortable de laisser venir cette torpeur lourde de confort, ce confort lourd de torpeur. Y aller simplement maintenant. Et y rester un instant. Un petit instant, pendant lequel il s’agira de recommencer à apprendre de cet instant. Apprendre comme vous l’avez toujours fait. A chaque seconde, vous apprenez, et parfois même vous savez apprendre, sans même savoir que vous savez et souvent également vous ne savez pas que vous être là comme ici en train d’apprendre quelque chose que vous savez déjà et que peut-être simplement, pour une raison ou une autre, une partie de vous a oublié qu’elle savait le faire.
Il était une fois, un train à vapeur nommé Frontière, il était rapide, magnifique, confortable et le plus silencieux de sa génération. D’ailleurs, il était or et bleu, sentant bon la lavande.
Ce train avait pour habitude d’emprunter la voie express de la quiétude qui le menait en toute sécurité et en un éclair à la gare du rêve bleu.
Un soir, lors d’une forte pluie, un glissement de terrain vient barrer la voie express, la rendant impraticable. A ce moment-là, Frontière se retrouva obliger d’utiliser la seconde voie qui est la voie de secours. Il se retrouve donc à monter sur la montagne afin de rejoindre la gare.
Cette voie est sinueuse, elle tourne toujours de plus en plus tellement qu’elle semble interminable. De tour en tour, il sent que cette spirale est sans fin. De plus, la fatigue s’installe, le stress l’opprime. Sa vapeur toussote de plus en plus et se faisant, le stress augmente progressivement ainsi que son sentiment d’impuissance de ne pas réussir à rejoindre la gare du rêve bleu qui pourtant l’attend impatiemment. Sentiment de désarroi qui l’avait déjà envahit et grignoté chaque fois qu’il avait eu des changements de trajets.
A l’époque, de jour en jour, ses lumières s’étaient floutées , il avait vu de moins en moins bien la voie et avait accédé difficilement à la gare si espéré et convoité. D’ailleurs, avant comme aujourd’hui, il avait eu le sentiment de ne rien maîtriser, de ne plus contrôler son moteur, sa progression comme s’il rouillait d’heure en heure et s’enlisait dans une stagnation sans nom.
C’est dans cet état d’âme que le petit train Frontière croisa le chemin de Cali, la reine de la montagne, il n’en pouvait plus et décida de s’arrêter pour lui demander conseil. Cette être, reine de la montagne et veillant sur tous, devait avoir des solutions aux problèmes de Frontière. Il lui raconta toutes ses mésaventures et ses ressentis depuis. Cali posée sur son rocher l’écouta attentivement et lui dit : « Frontière, et si tu voyais le problème comme une solution? Cela afin de ne pas douter de tes aptitudes qui sont juste en berne? patiente, trouve en toi ce qui se joue et tu sortiras de ton calvaire. N’oublie pas ton passé et puise dans tes connaissances acquises pour aller juste là où tu as envie d’aller, ni trop loin, ni trop avant. ».
Frontière entendit ses paroles et sentit au fond de lui quelque chose remuer, son moteur frémir comme à l’ancienne. Il avait toujours réussi à dépasser les difficultés, après tout, il était là en ce moment même, à chercher la solution! et il comprit que ce n’était qu’une question de temps.
Avec un peu plus d’énergie, il arriva tant bien que mal au col de la montagne. C’est alors qu’un technicien et son équipe arrivèrent à ses abords et s’approchèrent de Frontière.
Le technicien lui conseilla de changer son charbon, de faire des réglages au niveau de son moteur de façon à avoir une meilleur vapeur et lui montra l’aiguillage propre à lui qui allait lui permettre une meilleure ascension afin de reprendre son équilibre jusqu’à son retour sur sa voie habituelle car le soucis n’est pas la voie c’est son adaptation au changement. D’ailleurs, il lui conseille de modifier son heure de départ ainsi il pourrait arriver à la gare du rêve bleu en toute sérénité. Il lui conseilla encore encore différentes petites astuces, pour sa vapeur, sa carrosserie, sa peinture, et d’autres encore…
Frontière enregistra toutes ses informations dans sa boîte noire afin de les mettre en pratique de jour en jour et surtout d’ascension en ascension, de voyage en voyage. Dés maintenant, il décida de partir comme si chaque trajet était une expédition l’aidant à se révéler à lui-même ses potentialités.
Maintenant que Frontière avait retrouver de l’entrain à mener ce périple, il regarda cette voie de secours comme une voie des miracles et il décida de se l’approprier et de l’investir pleinement.
Et votre inconscient apprend toujours n’est-ce pas? Je me demande d’ailleurs ce qu’il a bien pu apprendre… Et ce qu’il va faire de tout cet apprentissage. prenons une pause là, à l’intérieur pour en savoir un peu plus sur cet apprentissage et ce que vus allez bien pouvoir faire de cela?
Avant cet apprentissage, effectivement, nous en parlions avant que entriez, vous utilisiez une quantité énorme d’énergie pour rester éveillé… Vous faisiez appel à toutes les mesures imaginables pour vous empêcher de dormir… Bon, mais maintenant que vous allez dormir, et que vous allez vous reposer à fond? Vous disposez de tout un surplus d’énergie! Qu’allez-vous donc bien pouvoir faire de ce surplus d’énergie? Qu’aimeriez-vous faire de ce surplus d’énergie? Quel projet constructif, instructif, lié à votre développement aimeriez-vous mettre en oeuvre pour épuiser tout cet apport supplémentaire d’énergie chaque jour? Vous devez l’orienter ailleurs plutôt que de vous maintenir éveillé. Ce bon repos, chaque nuit, va vous réapprovisionner en énergie. Comme diable allez-vous l’utiliser cette énergie?
Votre inconscient va pouvoir continuer à y pense, je ne me fais pas de souci pour lui. Laissez-le donc faire, comme le bon jardinier, il sait utiliser ce qui lui semble juste pour vous amener là où vous avez envie d’aller… Je vous demande maintenant de visualiser ubn escalier qui monte, il a 10 marches. Vous empruntez cet escalier, et au milieu des 10 marches, vous apercevez qu’il vous conduit à une belle journée ensoleillée, autour de vous, une lueur intense, agréable, harmonieuse se projette, vous entrez dans cette lueur et alors il ne reste rien d’autre que cette impression nette d’avoir fait une expérience nouvelle et apaisante, un peu étrange mais familière, comme ce rêve si étrange et familier. Et c’est avec cela que vous pouvez simplement remonter par ici…..
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