Et ta transe va commencer à continuer à s’approfondir là, parce que je vais te demander de t’imaginer sur un chemin qui te ressemble, un chemin devant toi, ou est-il à côté ou derrière, ce qui est sûr, c’est que dans un moment toi, tu vas repérer ce chemin et t’y positionner, au début, au milieu, à la fin. Voilà, je ne sais pas moi ici comment est ce chemin. Prend n temps à l’intérieur de toi afin d’observer ce chemin. VAKOG. Et tandis que tu avances, autour de toi vont venir se positionner des souvenirs, des situations, des pensées, sur ce que tu vis aujourd’hui ou ce que tu as vécu dans ton passé et qui est encore là aujourd’hui. un moment, ton inconscient peut choisir ce moment, c’est comme si une situation prenait toute la place, prenait là toute ton attention. Je vais te demander de laisser venir à propose de cette situation ce qui vient, en terme d’émotions, de sensations. Est-ce de la colère? Tristesse? Peur? Dégout? Est-ce un mélange de tout cela? Ou autre chose encore? Tu sais, il peut y avoir tellement de différences dans les émotions que l’on ressent, leur intensité, l’endroit où elles se trouvent, comment elles se manifestent, elles sont souvent très différentes,. Ce que je sais, c’est qu’elles sont toujours très justes. Et qu’elles ont de bonnes raisons d’être là. Parfois simplement, elles nous semblent trop fortes, trop lourdes, elles nous ralentissent, ou à l’inverse, nous font courir toujours plus vite, plus loin. On a tous nos méthodes préférées pour les éviter, essayer de les atténuer…
Alors cette émotion que tu ressens là, cette chose là à l’intérieur de toi qui réagit, elle va aller dans une de tes mains, je ne sais pas laquelle, peut-être une des mains qui est le plus en transe là, celle qui a déjà commencé à bouger, voilà, celle-là. Et elle va rester là, dans ta main, tandis que toi tu ne fais rien que de continuer ton voyage dans ton hypnose, dans ta transe.
Je ne sais pas où tu vis dans ce monde. Je parle aujourd’hui depuis là où je vis dans le sud de la France, en vallée du Rhône. C’est une région magnifique, on a les plaines de champs de blés au printemps, de lavandes en été et les vignes qui s’y mélangent, on a les collines et les montagnes, on a des rivières et ce fleuve qui se jette dans la mer, inonde parfois les terres. On a bien sûr le soleil, les cigales le thym et des vieux villages où l’on peut se perdre, à ne rien faire sous les platanes quand il brille très fort tout là-haut.
Et parfois, quand l’automne arrive, juste à la suite de ces grosses chaleurs qui ralentissent, qui nous ralentissent, qui nous invitent à des siestes de silence parfois rythmées par le chant des cigales, parfois rythmées par le bruit des vagues, c’est quelque chose de très différent qui vient, comme peut-être ce qui est là dans ta main, et ça s’annonce comme ça, par une fin de matinée chargée de nuages bas, de nuages gris, et le vent du sud, sifflant qui accompagne par le bas, c’est comme une tempête d’eau qui vient du sud, de la mer qui se refroidit qui est là, quelque chose qui abaisse, qui pèse lourd, et une pluie froide commence à tomber, de grosses gouttes qui s’accélèrent, qui font du bruit, qui s’abattent sur les arbres, le sol, les matelas qui sont restées encore chaud des siestes de l’été, et le tonnerre gronde, les éclairs illuminent le ciel qui semble s’agrandir tandis que les nuages filent, défilent, comme si d’un coup, la nuit était tombée, ça électrise, ça nous entraine dans une déferlante de couleurs, de sons déchirants le ciel, et on peut s’abriter pendant un temps, justement le temps d’une pause, une pause offerte par la nature qui gronde, qui tonne, on se met à l’abri, on observe, on admire parfois cette nature qui se déchaine, qui se montre à nous. Et ce qui semble extraordinaire, c’est que le calme revient aussi rapidement que le déferlement a commencé.
A un moment, et tu peux le sentir également, on ressent, avant même que cela n’arrive, que ce calme va arriver. C’est comme infime, un début de commencement, à peine un degré en moins , à peine un rythme qui ralentit, comme un battement de coeur lorsque l’émotion commence à s’apaiser, le sang qui ralentit sa course,
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