Bonjour à tous, je suis heureuse de vous accueillir sur cette nouvelle série d’audio, qui, je l’espère, vous permettront de savourer un moment de détente, de calme et de relaxation. Cette séance est destinée à toutes et à tous, et peut-être plus particulièrement aux personnes qui souhaiteraient découvrir ou renouer avec une certaine forme de laisser faire, ce fameux lâcher-prise qui est parfois si éloigné de ce que nous vivons dans nos vies et de ce que la société actuelle, celle dans laquelle nous évoluons tous les jours, ne nous permet pas, à chaque fois que nous le désirons de gouter, d’apprécier…
Alors, vous pouvez tout d’abord veillez à vous installer dans une pièce au calme, dans un endroit où vous pourrez être confortable pendant les minutes qui viennent, pê est-ce l’heure de la sieste ou êtes-vous prêt à vous mettre au lit pour la nuit. Je ne sais pas. Voilà, installez-vous bien confortablement. Prenez tout le temps qu’il vous est nécessaire afin de ne rien faire d’autre que cela, voilà, vous installez confortablement. Aussi confortablement que nécessaire pour vous permettre d’aller vers cet état d’hypnose que vous souhaitez.
Et vous pouvez commencer par remarquer
Il y a peut-être, parfois, chez les humains, à un moment bien particulier, comme une envie, un besoin particulier, un besoin que l’on oublie parfois dans cette vie qui va vite, dans cette vie d’aujourd’hui qui nous demande d’accélérer, d’aller plus vite, de faire tellement, tellement à la fois… Et pê que nous, les humains, ne sommes pas vraiment faits pour aller vite comme ça tout le temps, non, qu’en-pensez-vous? N’est-ce pas que parfois ce besoin serait de ralentir? De ressentir, ralentir pour ressentir peut-être, ou même penser, mais alors penser vraiment? Choisir de penser ce serait comment? Choisir quelles pensées, choisir de quelle pensée partir puis de laisser simplement venir ce qui vient, et laisser venir ces pensées sans s’y attarder, les voir passer comme des petits nuages et revenir à la pensée première, celle qu’on a choisie. Hmmm, je me demande si vous avez déjà fait ce genre d’expériences? Peut-être que votre envie d’ailleurs n’est même pas celle de partir d’une pensée, mais que, à cet instant, votre besoin serait de ne rien penser, ne rien faire, et même, ne rien ressentir…
Comme une envie, de vivre un tel instant, comme si cette envie pouvait être là, venir depuis une sorte de rêverie… Un songe. Quand je parle de songe, il me revient l’image, l’image de ce monsieur dont j’écoutais l’interview. Ce monsieur, il était vieux, c’était un vieux monsieur, avait passé une grande partie de sa vie dans une prison, loin là-bas, dans un pays lointain, chaud. Et un jour, peut-être même qu’il ne se souvenait pas pour quelle raison il avait été enfermé là, il ne le disait pas, il disait qu’un jour, quelqu’un était venu lui dire qu’il allait être libéré, une libération prochaine. Alors, il a mis du temps à entendre, à comprendre. Il était surpris, il a pris un moment comme ça pour se poser, et il est allé vers la toute petite fenêtre de sa cellule, il a tourné un peu la tête comme ça pour regarder entre deux barreaux, et il a laissé ses yeux regarder loin, très loin, comme pour se laisser un aperçu de sa liberté à venir. Il ferma les yeux un moment et se mit à faire un songe…
Et dans ce songe, un peu comme là, une absence, une parenthèse de calme, un instant, simple instant, où il ne se passe rien.
Comme une bulle qui apparait juste là devant vos yeux et vous pouvez juste observer cette bulle, laisser vos yeux se fermer peut-être afin de leur permettre d’observer plus profondément encore cette bulle, devant vous, explorer ce qui s’y passe, et vous pouvez tourner tout autour, elle se crée ainsi tandis que vous l’observez, et peut-être là, à un moment, décider d’y entrer, y entrer.
Et je me demande comment est votre bulle? Est-ce qu’elle est faite de verre, d’une autre matière? De différentes matières? Peut-être est-elle en cire, ou totalement transparente? Peut-être peut-elle s’obscurcir ou même devenir opaque, je ne sais pas, c’est vous et votre esprit conscient, ou inconscient, ou les deux? qui choisissez. a-t-elle une odeur particulière? L’herbe coupée, la lavande, le chaleur d’un feu de bois ou une douce odeur de vanille et de cannelle? Peut-on y faire venir des sonorités, de la musique, des sons de la nature? De l’eau qui coule? Car c’est vous qui choisissez, et vous pouvez prendre un temps pour imaginer votre bulle et la rendre de plus en plus agréable et confortable pour vous. Un vrai repos pour vos sens, un vrai repos pour vos esprits.
Simplement là avoir décidé d’y entrer et s’y senti juste bien, juste aussi confortable et se préparer à s’y reposer, un instant, une nouvelle expérience à savourer là. Prenez cet instant en vous. Profondément à laisser venir ce calme et ce confort.
Et de là où vous êtes, pê avez-vous cesser de m’écouter totalement, et ce n’est pas important. Ou bien, au contraire, vous entendez encore plus distinctement tous les mots que je prononce et c’est très bien également.
Il y a tellement de belles manières de faire ce que vous êtes en train de faire, et votre manière est simplement la manière parfaite pour vous. Et vous n’avez absolument rien d’autre à faire que ce que vous faites déjà, c’est à dire rien, rien de plus que de savourer cette bulle de calme et de confort dans laquelle vous êtes entrés et vous pouvez décider d’y entrer un peu plus profondément encore ou de rester à sa surface, c’est vous et vous seul qui choisissez.
Choisir d’aller plus loin dans ce moment. Cela me fait penser à une histoire d’ailleurs, une histoire que me racontait ma grand-mère, quand j’étais petite. Elle me racontait beaucoup d’histoires et parfois toujours les mêmes. Je ne sais pas pourquoi c’est cette histoire qui me revient juste là maintenant… C’est l’histoire …
Il était une fois un jardinier qui avait très envie d’avoir un jardin parfait. Il veut montrer à tous sa capacité et sa maitrise extraordinaire. Pour cela, il décide qu’il faut surtout éliminer toutes les mauvaises herbes qui envahissent son jardin. Il s’y engage avec beaucoup de soin, il y passe beaucoup de temps. Mais il semble bien que les mauvaises herbes le taquinent. Dès qu’il en extirpe une dans une zone de son jardin, une autre pousse dans une autre partie.
Au début, il ne veut pas utiliser de produits chimiques, mais comme il n’obtient pas les résultats espérés, il se met à recourir à la manière forte. Il essaie les différents désherbants proposés dans le commerce mais il n’arrive pas à trouver celui qui serait à même de venir définitivement à bout des mauvaises herbes. Il persiste pourtant. Tôt ou tard, il est certain qu’il réussira à remporter le combat contre ces stupides mauvaises herbes.
Et pendant ce temps, il ne se rend pas compte qu’il est en train de détruire son beau jardin en empoisonnant les fleurs et toutes les plantes qui poussaient en abondance sans se soucier le moins du monde du chatouillement des mauvaises herbes dont la présence, un peu comme par contraste, les rendaient encore plus belles…
Et là l’homme, le vieil homme dans sa cellule, il n’a pas raconté où l’avait emmené ce songe, ce songe qui l’avait libéré. Peut-être a-t-il créé un nouvel épisode, écrit un nouveau chapitre de sa vie, ou même un nouveau livre tout entier. Simplement, à un moment, il a ouvert les yeux, et a été surpris de découvrir qu’il avait ramené avec lui un petit quelque chose de là-bas, quelque chose de nouveau, de différent, un petit bout de sensation, un mot? Quelque chose et vous pouvez décider de ce avec quoi vous allez revenir, remonter par ici…
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